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Concours i-Lab 2026

  • xavierbonnaud
  • 26 nov.
  • 5 min de lecture

Le concours i-Lab 2026 ouvre une nouvelle fenêtre d’opportunité pour les porteurs de projets deeptech en France. Reconnu comme l’un des dispositifs les plus puissants de soutien à la R&D, il permet d’accompagner des projets capables de transformer une avancée scientifique en solution à forte valeur économique. Les candidats ont jusqu’au 3 février 2026 pour déposer leur dossier en ligne, une échéance qui marque le début d’un processus de sélection exigeant.


nouveau concours d'innovation i-Lab 2026
Ouverture du concours d'innovation i-Lab 2026

Un concours ouvert aux entrepreneurs de l’innovation

Le concours i-Lab s’adresse aux personnes physiques ayant un projet de création d’entreprise innovante ou déjà engagées dans une structure de moins de deux ans. Cette ouverture volontaire permet d’accueillir des chercheurs, ingénieurs, doctorants et entrepreneurs souhaitant valoriser une technologie sur le territoire français. L’objectif est de repérer les projets à fort potentiel technologique et d’aider leurs porteurs à franchir les premières étapes structurantes d’un développement entrepreneurial.


Historique du concours i-Lab

Lancé en 1999 par le ministère chargé de la Recherche dans le cadre de la loi sur l’innovation, le concours national i-Lab s’est imposé, au fil des années, comme un dispositif incontournable de soutien à l’entrepreneuriat scientifique. Son ambition reste inchangée : identifier les projets à fort potentiel fondés sur des technologies émergentes et encourager la valorisation des travaux issus des laboratoires vers le tissu économique. Depuis son démarrage, le concours a accompagné la naissance de plus de 2 200 entreprises, dont une majorité provient aujourd’hui directement de la recherche publique, un chiffre en croissance notable par rapport aux débuts. Après près de trois décennies d’existence, les sociétés lauréates affichent un taux de pérennité solide, autour de 65 %, certaines ayant par ailleurs été intégrées à de grands groupes industriels. Trente d’entre elles ont même franchi l’étape de l’introduction en bourse sur Euronext, et quelques-unes sont également cotées sur le NASDAQ Europe, à l’image d’Innate Pharma, Nanobiotix, Plant Advanced Technologies, Erytech Pharma ou encore Cellectis. Cette trajectoire illustre l’impact concret du dispositif sur l’écosystème de l’innovation français.


chiffres clés concours i-Lab
Bilan 2025 du concours i-Lab (source : Rapport i-PhD 2025)

Des projets technologiques orientés marché

Les projets attendus doivent relever d’une innovation de rupture et présenter une faisabilité technique, économique et juridique déjà démontrée. Ce positionnement fait du concours i-Lab un levier essentiel pour les projets deeptech qui nécessitent encore des travaux de R&D, de prototypage ou d’expérimentation avant une commercialisation. Les jeunes entreprises peuvent également candidater dès lors qu’elles sont âgées de moins de deux ans et mobilisent une technologie innovante au cœur de leur modèle.


Une sélection fondée sur la valeur technologique et l’impact

La sélection s’appuie sur une analyse approfondie du caractère innovant de la technologie, de la preuve de concept et de la viabilité économique du projet. La capacité du porteur à devenir un entrepreneur, à structurer une équipe complémentaire et à sécuriser la propriété intellectuelle constitue un autre axe majeur d’évaluation. Les dimensions environnementales, sociétales et les critères de durabilité occupent également une place importante, renforçant l’alignement du concours avec les attentes actuelles en matière d’innovation responsable.


Un financement clé pour accélérer la R&D

Le concours i-Lab se distingue par une aide particulièrement attractive : jusqu’à un million d’euros de dépenses éligibles et une subvention pouvant atteindre six cent mille euros. Ce soutien couvre le cœur des besoins en R&D d’un projet de création d’entreprise innovante, incluant les dépenses de personnel, les études de marché, les travaux de conception, le prototypage, la propriété intellectuelle ou encore la mise au point de pilotes. Pour de nombreuses startups deeptech, cette subvention constitue un levier déterminant avant une levée de fonds ou un passage à l’industrialisation.


Un taux de succès qui reflète la sélectivité du concours

Le concours i-Lab est reconnu pour son niveau d’exigence. Selon les éditions précédentes, le taux de succès oscille généralement autour de 15 à 20 %, avec des variations selon les thématiques et les années. Ce faible ratio témoigne de la sélectivité du dispositif, mais constitue également un gage de crédibilité auprès des investisseurs. Être lauréat i-Lab permet à de nombreuses startups de bénéficier d’un effet de levier significatif lors des premières levées de fonds, l’évaluation effectuée par le jury servant souvent de signal fort auprès des acteurs financiers.


Les secteurs particulièrement recherchés

Il n'y a pas d'orientation sectorielle pour ce concours mais l'un des critères forts de sélection concerne le caractère innovant de la technologie avec preuve du concept établie. On retrouve habituellement de nombreux projets dans les secteurs suivants :

• Santé et medtech (biotechnologies, dispositifs médicaux, outils de diagnostic)

• Greentech, transition énergétique et technologies bas-carbone

• Industrie du futur, robotique, procédés avancés et manufacturing

• Numérique, IA, cybersécurité et logiciels scientifiques

• Mobilité intelligente, aéronautique et spatial

• Agtech, foodtech et nouvelles technologies environnementales


Les étapes clés pour déposer une candidature

La participation au concours suit une série d’étapes clairement définies. Le candidat commence par préparer un dossier complet décrivant la technologie, le plan de développement, les enjeux économiques, la stratégie de propriété intellectuelle et l’ambition entrepreneuriale. Cette première phase nécessite une structuration rigoureuse pour mettre en cohérence les informations techniques et financières. Une analyse des impacts environnementaux est également attendue. Une fois le dossier prêt, le porteur doit le déposer sur la plateforme dédiée opérée par Bpifrance avant la date limite. Après la clôture, une première instruction administrative et technique est conduite pour vérifier l’éligibilité et la cohérence du dossier, suivie d’une expertise approfondie réalisée par des spécialistes du domaine. Les projets les mieux notés sont ensuite analysés par un jury final qui statue sur les lauréats.


Focus sur la grille d'impact environnemental

Pour s’assurer du respect du principe DNSH (« Do No Significant Harm » ou « absence de préjudice important porté à l’environnement »), une grille d’impacts environnementaux a été créée spécifiquement dans le cadre des appels à projets France 2030. Il est demandé dans le cadre du concours i-Lab d’auto-évaluer l'impact potentiel de votre projet en appréciant qualitativement et, dans la mesure du possible, quantitativement, les principaux impacts pressentis. L’objectif de l’exercice est de savoir si les produits et services déployés dans le cadre de votre projet ont des caractéristiques environnementales meilleures que celles des solutions auxquelles il viendront se substituer. Pour cela, il est nécessaire de :

1. Appréhender les impacts de votre projet.

2. Mettre en perspective ces impacts par rapport à la situation qui prévaudrait en l’absence du projet, en s’appuyant - dans la mesure du possible - sur des indicateurs quantitatifs (normes, moyennes de marché, comparaison aux flux actuels, comparaison aux flux générés par une technologie à l’état de l’art, etc.)


Une candidature dématérialisée

Le dépôt du dossier s’effectue via la plateforme officielle opérée par Bpifrance : Picxel. Les porteurs doivent y renseigner les éléments clés relatifs à leur projet technologique, leur stratégie de développement, leur modèle économique et leurs enjeux de propriété intellectuelle. Une vidéo doit également être fournie, en mode pitch, d'une durée de 90 secondes maximum, dans laquelle le candidat présentera lui-même son projet, seul face caméra et sur fond neutre. Une préparation rigoureuse est recommandée pour maximiser les chances de réussite, compte tenu du niveau d’exigence du concours et de la compétition entre projets.


Date limite de dépôt : mardi 03 février 2026 à 12h (heure de Paris).


Lien vers la page BpiFrance du concours et le cahier des charges :


Vous souhaitez déposer un dossier i-Lab ? On vous aide à y voir plus clair, n'hésitez pas à nous contacter !

 
 
 

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